INTERVIEW

Franck Celle – Théâtre 40

BONJOUR, POUR COMMENCER POUVEZ-VOUS VOUS PRÉSENTER ?

Je suis Franck Celle, l’un des deux propriétaires du Théâtre 40, qui se situe à Barberaz. C’est une petite salle à la fois de répétition et de spectacle qui existe depuis bientôt 7 ans.

POUVEZ-VOUS NOUS EN DIRE PLUS SUR LE THÉÂTRE 40 ?

Théâtre 40 parce qu’il y a une jauge d’environ 40 places, un peu plus dans les versions où la scène est très petite et que l’adresse exacte est 40 route d’Apremont.

C’est une initiative de Michel Meyer et de moi-même. Initialement c’était une agence immobilière en faillite dont on a racheté les murs. Lui est plutôt côté régie et moi sur scène. Je fais du théâtre amateur depuis très longtemps et on était souvent bloqué par le fait d’avoir un lieu permanent pour répéter, pouvoir créer des choses. Et puis on avait aussi envie d’avoir un lieu à nous, équipé pour présenter d’abord nos spectacles, puis petit à petit on a ouvert à des troupes amateures et professionnelles, sous la forme d’une mise à disposition soit gratuite, soit avec un partage des recettes suivant les cas.

C’est aussi un lieu de formation; pour nos troupes on fait déjà des stages régulièrement pour maintenir le niveau. C’est arrivé qu’on ouvre à des stages sur la voix:  création de chansons, travail Circle Song (c’est un travail à la fois d’expression et de chant). On a aussi accueilli un stage d’écriture de texte, il y a quelques années.

QUELLES SONT LES TROUPES RÉSIDENTES AU THÉÂTRE 40 ?

Il y a la troupe Les Planches à Voix, dans laquelle j’évolue, qui existe depuis plus de 20 ans. On a plusieurs spectacles qui tournent. Ils sont tous joués au Théâtre 40 au moins deux ou trois fois. Certaines tournent en appartement, et d’autres  se jouent plutôt dans les festivals. Notamment une pièce “Occupe toi du bébé” d’un auteur anglais, Dennis Kelly, qui continue à tourner et qui sera jouée prochainement au festival Les Aveyrinades.

Je travaille aussi sur d’autres pièces, d’auteurs comme Neil LaBute, qui est un auteur américain, ou également Mike Bartlett et son oeuvre “Contractions”. Ce sont toutes des pièces que l’on travaille et qui sont en cours.

Sinon il y a aussi la troupe La Vie en Relief, qui est également de Chambéry, qui stocke une partie de son matériel dans le lieu et qui s’en sert de temps en temps pour des répétitions. Il y a quelques troupes de la FNCTA 73, 74 ou 38 qui sont déjà venues présenter leurs créations au Théâtre 40. 

Les professionnels qu’il nous arrive d’accueillir viennent pour la plupart du bassin chambérien ou proche pour travailler une création. Souvent, ils font une sortie de résidence. On accueille aussi des musiciens professionnels, surtout par le biais du bouche à oreille, et on rencontre des personnes qui peuvent être intéressées et qui ont aussi des attaches à Chambéry.

VOUS AVEZ POUR LA DEUXIÈME FOIS CO-ORGANISÉ LE FESTIVAL BARBA’TRAC, POURRIEZ-VOUS NOUS EN PARLER ?

C’était la 2e édition, cette année, c’est un tout nouveau festival. On s’est allié avec la mairie de Barberaz qui est une petite commune de l’agglomération chambérienne et qui était intéressée pour apporter du théâtre aux habitants. Ils nous fournissent et équipent une salle et nous on gère tout le reste avec Chloé Mercier et Jean-Luc Felgeirolle de la FNCTA, l’organisation elle-même du festival; sélection, organisation technique et logistique…

L’année dernière, le festival était partiellement dans le Théâtre 40 et cette année, on a fait le choix de tout mettre dans la salle festive  qui est à moins de 200 mètres du Théâtre. Ce dernier nous sert aussi de base arrière pour tous les éléments techniques, de décors… Les deux premières éditions se sont bien passées. On a été à l’équilibre financier, il y avait un nombre assez conséquent de spectateurs. 

Tous les participants étaient très contents de la logistique et de l’esprit du festival. Pour cet événement, on s’est associé avec une association de parents d’élèves de l’école de Barberaz qui a fait l’animation au niveau accueil du public, boissons, collations… 

Cette année nous avons accueilli six troupes entre le vendredi et le dimanche soir. Et pour l’instant on se limite à des troupes venant du 73, 74 ou 38.

QUE REPRÉSENTE LE THÉÂTRE AMATEUR POUR VOUS ?

Alors là… je crois que c’est une manière de donner du sens au vivre ensemble dans la société un peu difficile dans laquelle on est, ça permet de créer des liens autour de projets artistiques, de projets culturels, d’être ensemble autour d’une volonté de soutenir des textes, de présenter des textes, de faire du bon travail, dans l’exigence et dans la bonne humeur.

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