Nous nous sommes entretenus avec Michel Pierre, ancien président du Comité des deux Savoie et auteur de romans et de pièces de théâtre.

INTERVIEW

MICHEL PIERRE

BONJOUR MICHEL, POUR COMMENCER, POUVEZ-VOUS VOUS PRÉSENTER ?

Alors par quoi commencer ? Je m’appelle Michel Pierre, j’ai 64 ans, je suis un enseignant en retraite, j’ai passé une grande partie de ma carrière avec des publics en difficulté, adolescents et adultes. Et notamment en prison, comme enseignant. Je précise cela pour expliquer les « ponts » qui se sont souvent faits entre mon travail d’enseignant et le théâtre tout au long de ma vie.

ET VOTRE PARCOURS THÉÂTRAL ?

J’ai découvert le théâtre un peu par hasard, justement, quand je travaillais à la prison de Metz. J’étais tout jeune enseignant, et j’ai eu l’occasion de participer à un atelier théâtre avec des détenus qui étaient aussi mes élèves, et un comédien professionnel qui venait nous faire travailler. Ça m’a beaucoup plu.
C’est vraiment un déclic qui s’est fait.
Et ensuite, toujours par hasard (il y a beaucoup de choses qui se font par hasard !), j’ai rencontré une amie que je n’avais pas vue depuis longtemps, et qui montait une pièce dans sa troupe de théâtre, il leur manquait un personnage, et elle m’a proposé d’essayer. Et je me suis lancé ! Apparemment, je n’étais pas trop nul puisqu’on m’a gardé (rires). J’ai fait partie de cette troupe une dizaine d’années, nous avons monté pas mal de pièces, Knock de Jules Romain, Exercices de style de Raymond Queneau, etc.

Je suis originaire de Lorraine, où j’habite actuellement, et j’ai pas mal bougé. À chaque fois que je déménageais, j’essayais de me trouver une troupe de théâtre, et j’ai pu participer à pas mal de projets dans différentes troupes. Mais ma plus grande expérience théâtrale, c’est effectivement avec Les Gars de la Rampe à Rumilly en Haute-Savoie, où je suis arrivé en 2001. J’ai joué dans 6 pièces avec eux. Et puis, nous avons eu successivement, malheureusement, deux metteurs en scène qui sont décédés.
Suite à une réunion pour savoir ce que l’on allait faire, plusieurs personnes m’ont dit qu’ils me verraient bien à la mise en scène. C’est quelque chose que je n’avais jamais envisagé, mais je me suis lancé !
Et j’ai mis en scène 4 pièces successivement avec Les Gars de la Rampe.

VOUS ÊTES EN LORRAINE AUJOURD’HUI, MAIS EST-CE QUE VOUS CONTINUEZ AVEC LES GARS DE LA RAMPE ?

J’ai toujours un pied chez eux. Je joue avec eux dans un spectacle qui est constitué de petites scènes extraites de pièces, sur le thème de l’amour et du couple, « Échanges intimes ». Comme les scènes sont indépendantes l’une de l’autre, ce n’est pas gênant si l’un d’entre nous est absent un jour. En revanche, je n’ai pas pu continuer la mise en scène avec les Gars de la Rampe.
Et le fait de partir assez loin de la troupe, a vraiment déclenché chez moi le désir de poursuivre les projets d’écriture que j’avais. Je me suis mis à l’écriture plus assidûment, en particulier l’écriture théâtrale, ce qui me permet de leur proposer des textes à monter, et à d’autres compagnies aussi d’ailleurs.

VOUS AVEZ ÉTÉ PRÉSIDENT DU COMITÉ DES DEUX SAVOIE. POUVEZ-VOUS NOUS EN PARLER ?

C’est encore une fois un peu le hasard !
J’avoue que je regardais un peu de loin l’AG du Comité et un jour, j’ai pu y participer. La présentation du travail que faisait cette équipe m’a bien intéressé. Je suis donc entré dans le comité, d’abord comme secrétaire pendant 2 ans, et ensuite, il se trouve qu’Alexandre Zanotti, qui était alors président, voulait se retirer. J’ai donc pris sa place. Et j’ai fait 5 ans comme président ; sur ces années, il y a eu l’épisode COVID, des années entre parenthèses !
Et forcément, cela m’a amené à participer aussi activement au travail du bureau régional. J’aime bien ce côté fédérateur, je trouve que les compagnies de théâtre amateurs ont souvent tendance à rester dans leur coin ; avoir une structure qui favorise la communication entre les troupes, l’échange, c’est très motivant, et ça aide à progresser… En tout cas, c’est quelque chose qui m’a passionné.

APRÈS VOTRE DÉPART DE HAUTE-SAVOIE, VOUS AVEZ PRIS LE TEMPS D’ÉCRIRE. IL Y AVAIT DÉJÀ, DE PAR VOTRE MÉTIER D’ENSEIGNANT, UNE RENCONTRE AVEC LA LECTURE ET LES LIVRES. MAIS POURQUOI L’ÉCRITURE ?

L’écriture, c’est vraiment quelque chose que je trimballe avec moi depuis ma plus tendre enfance. J’ai toujours adoré écrire, quel que soit l’âge, les circonstances etc… Mais c’était compliqué pour moi d’arriver à un projet abouti, j’écrivais des poèmes, des nouvelles…
Et il se trouve que j’avais commencé un roman, il y a une vingtaine d’années, au bas mot. Ça traînait, j’écrivais de temps en temps, j’y revenais … En 2020, au moment du passage à la retraite, je me suis un petit peu donné un coup de pied, en me disant que ce roman traînait dans mes tiroirs, et que j’aimerais bien que ce soit une des premières choses que je réalise.
Je m’y suis remis bien plus sérieusement, et j’ai été au bout ! Je l’ai édité en auto-édition. En écriture, le fait d’arriver à un produit fini, ça encourage vraiment à continuer. Et très modestement, j’ai eu de bons retours pour ce premier roman (rires)

ENSUITE, VOUS ÊTES PASSÉS À L’ÉCRITURE THÉÂTRALE ?

Pour expliquer comment je suis passé de l’écriture de fiction à l’écriture théâtrale, toujours avec Les Gars de la Rampe, il faut savoir que nous avions décidé d’organiser un festival de théâtre amateur, comme beaucoup de troupes dans le coin, sur un format classique, en invitant des compagnies extérieures. Dès le départ, nous nous étions dit que nous ne souhaitions pas jouer une grande pièce. Pour nous l’important était de mettre en valeur les troupes invitées. Mais nous avions quand même une petite envie de monter sur scène, ça nous démangeait ! Je leur ai proposé d’écrire des scènes qui se passaient dans les loges, pour décrire le regard sur les coulisses avant, pendant ou après le spectacle… J’ai donc écrit des petites scènes qui durent environ 10/15 min. Et nous les avons jouées à chaque fois en lever de rideau, juste avant les représentations des troupes invitées. C’était vraiment sympa, j’avais écrit 5 scènes à 2 ou 3 personnages. Il y avait donc beaucoup d’acteurs de la troupe qui pouvaient jouer, mais ce n’était pas un très gros investissement. L’écriture théâtrale, avant, je n’y avais pas trop pensé et là, ça m’a vraiment donné envie de continuer.

REVENONS UN PEU EN ARRIÈRE, SUR LE PREMIER ROMAN, « LE RÉPONDEUR »

C’est un roman qui parle beaucoup de ce que j’ai vécu, même si je ne suis pas un des personnages. J’y parle de mon expérience d’enseignant en prison, et aussi d’une autre expérience que j’ai eue pendant pas mal d’années, en tant que bénévole à l’association humanitaire « Médecins du monde ». Je participais à des missions en Bosnie, en Croatie, juste après la fin de la guerre en 1995.
J’ai donc écrit un roman, dans lequel je mêle deux intrigues, l’une qui se passe en prison et l’autre dans un camp de réfugiés en Bosnie. Ces 2 intrigues… avec un petit suspense, on va dire, se rejoignent à la fin pour le dénouement. J’aime bien les romans ou les films dans lesquels des histoires très différentes, petit à petit peuvent se rejoindre, avec des personnages dont on découvre ce qu’ils ont en commun, etc… C’est ce que j’ai essayé de faire dans Le Répondeur.  

J’ai eu des retours assez sympas, quelques critiques constructives, qui m’ont aidé aussi !
Ça a été très intéressant.
Et puis, un jour, une amie de théâtre, qui avait beaucoup aimé mon roman, m’a dit qu’elle le verrait bien en pièce de théâtre. C’est elle qui m’a incité à faire une cette adaptation. Je n’y avais vraiment pas pensé, en raison des lieux des intrigues : Une prison sur scène, ça s’est déjà fait… Mais un camp de 3000 réfugiés bosniaques sur scène, on se demande un peu comment on va faire !
Et puis, à un moment, je me suis dit, je vais essayer de relever le défi !
J’ai donc écrit l’adaptation théâtrale de de ce premier roman, adaptation qui s’appelle Asaf et Sacha. Ça a vraiment été un travail d’écriture très intéressant, ça m’a vraiment passionné. Comment faire passer toutes les scènes, et souvent les scènes de descriptions ? Souvent ce sont les scènes de descriptions qui sont vraiment compliquées à faire passer en dialogue théâtral.

C’EST AUSSI UN AUTRE TRAVAIL D’ÉCRITURE ?

Il y avait quand même certains chapitres dans lesquels il y avait beaucoup de dialogues, et je n’ai pas eu beaucoup de choses à changer dans ceux-là (rires)
Mais dans les chapitres avec un peu d’action, les descriptions, etc… Il a fallu vraiment tout réécrire, et c’était passionnant ! Il a fallu aussi faire le choix de personnages, dans mon roman, j’avais 25 personnages ! Il fallait condenser ça. Il y avait beaucoup de lieux différents, j’ai donc réduit le nombre, etc…
Et je viens tout juste de le sortir !

VOUS AVEZ DONC ÉCRIT DEUX ROMANS ET TROIS LIVRES DE THÉÂTRE ? ET OÙ PEUT-ON TROUVER
CES TEXTES ?

J’ai mis tous mes textes sur le site du Proscénium, la bible de ceux qui cherchent un texte de théâtre.
On peut également consulter mon blog d’auteur, Lever l’encre.
Ou me contacter directement (michel.pierre74@gmail.com)

Je n’ai pas écrit trois pièces, car il y a deux recueils qui sont des petites scènes. Il y a Bon appétit… quand même ! et Non-sens obligatoire.

Les scènes de Bon appétit…quand même ! ont une histoire un peu semblable à celles de Loges : pour notre troisième festival, en 2022, nous cherchions une façon originale d’en faire la promotion et d’attirer le public vers les pièces que les troupes invitées venaient jouer à Rumilly : l’idée est venue de faire des interventions « sauvages » dans les restaurants de la ville, et d’y jouer des scènes auxquelles on pouvait assister tous les jours dans n’importe quel restaurant ; j’ai donc écrit ces huit scènes qui ont été jouées dans deux établissements de Rumilly quelques jours avant le festival, sans que les dîneurs présents ce jour-là aient été prévenus : la surprise – et le succès – ont été au rendez-vous à chaque fois !

Non-sens obligatoire a été déclenché sur une scène que jouaient des copains sur Les Diablogues de Roland Dubillard. J’adore l’humour anglais, un peu décalé, le « non-sens » et ça m’a donné envie de tenter d’écrire des scènes avec cet esprit-là !
Donc, j’ai écrit, très modestement, des petites scènes à 2 ou 3 personnages sur ce modèle de situations et personnages tout à fait ordinaires, avec des situations qui dégénèrent complètement, parce qu’il y a un petit caillou dans les rayons de vélos ! Il y a environ 10 petites scènes de 10/15 min.

POUR REVENIR À VOTRE ROMAN/PIÈCE DE THÉÂTRE, VOUS NOUS DISIEZ QUE C’ÉTAIT UN ROMAN QUI ÉTAIT AUTOBIOGRAPHIQUE. VOUS VOUS ÊTES INSPIRÉ DE VOTRE TRAVAIL HUMANITAIRE EN BOSNIE ?

Pour situer le roman, tout est déclenché par Claire, notre héroïne principale, qui est une jeune enseignante et qui a aussi une double casquette car elle est visiteuse de prison.
En rentrant chez elle, un jour elle reçoit un message sur son répondeur. L’action se passe avant l’apparition des téléphones portables. C’est un répondeur des années 90. Le message est un peu bizarre et incompréhensible, ça parle de Bosnie, de sa mère, d’un secret, etc., mais ce n’est vraiment pas clair. !
Elle se demande si ce n’est pas une erreur, mais certains indices lui font dire que c’est bien pour elle. Elle commence donc à enquêter, et en même temps, elle sent que c’est un secret difficile et elle ne veut pas poser frontalement la question à sa mère. C’est quelque chose de délicat, donc elle va enquêter petit à petit. A la prison, elle visite un détenu, avec lequel une vraie relation d’amitié s’établit. Et petit à petit, les deux mondes vont se rejoindre, c’est-à-dire qu’on va avoir dans le roman les personnages et l’intrigue de la prison qui vont rejoindre ceux de la Bosnie et du passé.
Claire va aller voir les personnes qui lui ont laissé ce message, qui sont des réfugiés bosniaques. Et au fur et à mesure elle va découvrir ce fameux secret que je ne vous dévoilerai pas !

VOUS VOUS ÊTES INSPIRÉ DE VOTRE TRAVAIL HUMANITAIRE EN BOSNIE POUR CE ROMAN ?

Alors en fait, encore une fois, j’ai pu faire partie de Médecins du Monde un peu par hasard ! Un ami médecin faisait partie de Médecins du Monde. Je lui demandais de me trouver une place, savoir ce que je pourrais faire dans cette association, car j’avais la « fibre » humanitaire… Comme je n’étais pas médecin, ni infirmière, il me répondait toujours qu’il n’y avait aucune place pour moi !
Et un jour, il m’appelle en me disant qu’il m’avait trouvé quelque chose !
Il fallait organiser des missions pour la Croatie, après la guerre, en 1995, pour aider les camps de réfugiés qui avaient été déplacés à cause des combats. Nous étions organisés avec une petite équipe de 5 ou 6 personnes, et nous partions pendant une ou deux semaines, avec des camions remplis de médicaments, de vêtements, de nourriture, etc.
J’étais un peu le logisticien de l’équipe, j’organisais la location des camions, les démarches pour passer les frontières, la communication avec les contacts que l’on avait sur place, pour savoir dans quelles structures on allait, ce dont les réfugiés avaient besoin, etc… Je n’ai pas participé à toutes les missions, mais je suis allé en Bosnie et en Croatie une douzaine de fois sur 3 ou 4 ans.
C’est vraiment une expérience qui m’a énormément touché. Nous allions en général dans les mêmes camps, et d’une fois à l’autre, nous revoyions les mêmes gens.
En particulier, je me souviens d’une fois, où le médecin de l’équipe avait ausculté une femme enceinte, et la fois d’après, lorsque nous sommes arrivés, cette même dame est venue à notre rencontre avec l’enfant dans ses bras. C’étaient des moments très émouvants.

ET VOTRE TRAVAIL D’ENSEIGNANT ? POUR REPRENDRE VOTRE PRÉSENTATION SUR VOTRE SITE, VOUS DITES : “POUR DES ADULTES OU ADOS EN DIFFICULTÉ, LA RELATION À L’ÉCRIT PEUT ÊTRE SOURCE D’ÉCHEC ET D’UNE MAUVAISE IMAGE DE SOI ET DE SES PROPRES CAPACITÉS ; J’AI PU OBSERVER AUSSI, HEUREUSEMENT, COMBIEN, QUAND ON TROUVE AVEC EUX LE « DÉCLIC » DE L’ÉCRITURE, AU MOYEN D’ACTIVITÉS VARIÉES ET ORIGINALES (POÉSIES DE TOUTES SORTES, ATELIERS D’ÉCRITURE, PIÈCES DE THÉÂTRE, ETC.), CETTE ÉCRITURE DEVIENT RICHE DE LEUR IMAGINAIRE, DE LEUR VÉCU, DE LEURS ÉMOTIONS… ET CONTRIBUE À RESTAURER UNE IMAGE D’EUX-MÊMES « GRANDIE » DE CE QU’ILS ONT RÉUSSI À PRODUIRE SUR UNE FEUILLE BLANCHE…”

J’ai travaillé pendant 11 ans comme enseignant en prison, à temps plein. Il faut savoir que dans toutes les prisons de France, il y a des enseignants, pas forcément à temps plein, sur de petites prisons, il y aussi des vacataires…
J’étais dans la prison de Metz, une très grosse prison avec entre 600 et 800 détenus et nous étions 7 enseignants à temps plein sur l’équipe éducative. Il y avait beaucoup de travail de remise à niveau. Je faisais en grande partie du travail d’alphabétisation pour les détenus qui ne savaient pas lire ou du français langue étrangère, car il y avait beaucoup d’étrangers qui voulaient apprendre le français. Une expérience assez passionnante !
Après mon travail en prison, j’ai beaucoup fonctionné avec des adolescents en difficulté, des élèves de SEGPA en collège, les élèves en difficultés qui sont intégrés dans un collège classique. J’ai beaucoup travaillé avec eux sur l’écriture et le théâtre. Il y a vraiment quelque chose qui se passe dès qu’on les fait écrire. Alors évidemment, il n’est pas question de faire de l’orthographe à ce moment-là. C’est du texte « brut ». J’ai un exemple très parlant qui me vient…
Avec mes classes de SEGPA, je montais un petit spectacle de théâtre tous les ans. Et je tenais à ce que ce soit des choses que l’on écrivait. Donc en général, je partais de séances d’impros.
Un jour je pose un banc sur la scène en leur disant : c’est un arrêt de bus, il me faut deux personnes, qui veut y aller ? Deux jeunes y vont, et les ados sont ce qu’ils sont et commencent à improviser en disant ce qui leur passait par la tête, en pensant surtout à faire rire et à se rendre intéressant ! L’un des deux demande à l’autre “T’es qui toi ?”. L’autre lui répond “Je suis le président de la République !”
Et évidemment, tout le monde éclate de rire, pensant que j’allais leur dire « Bon, on est sérieux, là, on recommence !» Mais en fait, je leur propose de garder ce début, et de continuer leur impro. Et finalement, au bout de quelques semaines, nous avons écrit une pièce qui s’appelait Les rêves du Président !
C’était un président de la République, qui avait des rêves qu’il voulait absolument accomplir, mais de par sa fonction, il n’avait jamais pu les faire. Par exemple, un saut en parachute, donc il sortait incognito de l’Élysée pour pouvoir faire ce genre de choses, et ça donnait des situations amusantes et originales…
À partir de de quelque chose qui paraissait parfaitement ridicule à leurs yeux, nous avons réussi à écrire quelque chose qui tenait la route !
C’était ce genre de spectacle que j’aimais construire avec eux.

UN PETIT MOT POUR FINIR ?

Et bien j’espère que mon « chemin d’écriture » ne va pas s’arrêter là ! En ce moment, je travaille sur un troisième roman, qui est une biographie romancée d’un des personnages du « Répondeur », Molette, que j’ai bien rencontrée dans ma vie.
Et j’espère également trouver une compagnie pour monter la pièce Asaf et Sacha

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